Tamino

« Lors d'un soundcheck dans un petit festival italien, qui se déroulait entre les murs d'un château médiéval, j'ai commencé à jouer une nouvelle chanson intitulée Babylon. Mon groupe, remarquant que quelque chose de spécial était en train de se produire, a rapidement compris et s'est joint à moi, improvisant ses parties en cours de route, me suivant dans un voyage dynamique de près de 6 minutes. À la fin de l'outro épique, on s’est tous regardés avec une excitation qui avait disparu de nos visages depuis un moment. Les tournées peuvent devenir répétitives et rendre indifférents même les gens les plus passionnés, alors injecter dans un test de son ennuyeux la nouveauté et la grandeur de Babylon, c'était génial. Nous avons joué le morceau pour la première fois ce soir-là et nous n'avons jamais cessé de le jouer depuis.

Lorsque je suis entré en studio pour enregistrer mon nouvel album, la chanson s'est avérée être une pierre angulaire, et même si je l'avais jouée devant le public, il a fallu plusieurs approches différentes pour obtenir la bonne sensation sur l'enregistrement. Les bases ont été posées dans une ancienne église transformée en studio d'enregistrement à la Nouvelle-Orléans. De là, il s'est rendu à Bruxelles, puis à New York. Trois villes monumentales, chacune à sa manière une Babylone moderne. Je suis toujours enthousiaste de la sortie de cette chanson, même après l'avoir tant jouée et travaillée. Ça veut dire quelque chose. »