Parc Montmorency

Ce parc urbain en plein cœur du Vieux-Québec s’étend sur une partie de la première terre cultivée en Nouvelle-France. Il se situe également à l’endroit où siégeait l’Assemblée législative de la province du Canada-Uni.

Partie intégrante du lieu historique national des Fortifications-de-Québec, le parc Montmorency a été désigné lieu historique du Canada en 1949. On y retrouve aujourd’hui des monuments dédiés à Louis Hébert, premier agriculteur canadien, et à Sir George-Étienne Cartier, l'un des pères de la Confédération, ainsi qu'une plaque commémorant le premier parlement.

Quoi faire au parc Montmorency?

• Voir les monuments commémoratifs dédiés à Louis Hébert et à Sir George-Étienne Cartier.
• Admirer le panorama sur la Basse-Ville, plus particulièrement la vue sur la fresque des Québécois.
• Se reposer à l’ombre des arbres matures.
• Photographier ses enfants assis sur les canons.

Histoire du parc Montmorency

En 1617, la première famille française à s’établir en permanence en Nouvelle-France, Louis Hébert, Marie Rollet et leurs 3 enfants, s’installe à Québec sur une terre située au sommet du Cap Diamant, soit en partie sur l’actuel terrain du parc Montmorency. Ils y cultivent des céréales, des légumes, et plusieurs plantes médicinales.

Le terrain connait ensuite une succession de propriétaires jusqu’à son acquisition en 1688 par Mgr de Saint-Vallier, qui fait de la maison qui s’y trouve le site du premier palais épiscopal. Ce dernier y fait construire un nouveau palais, mais l’ambitieux projet ne sera réalisé qu’à moitié, puis partiellement détruit lors du siège de Québec en 1759.

En 1791, l’Acte constitutionnel est adopté par le parlement britannique et divise la colonie en un Haut et un Bas-Canada. Le gouverneur du Bas-Canada, Carleton, et son conseil législatif siègent alors dans le palais épiscopal.

Plusieurs années plus tard, les Haut et Bas Canada sont unifiés en une seule province et deviennent le Canada-Uni, suite à l’Acte d’Union. Pendant cette période, plusieurs villes accueillent le siège du parlement dont Québec de 1852 à 1855 et de 1860 à 1865. En 1864, c’est à Québec qu’on prépare la première version de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, le document fondateur du Canada actuel.

Le nouveau gouvernement de la province de Québec s’installe alors dans l’ancien parlement du Canada-Uni, qui est finalement détruit par un incendie en 1883. Le site est nettoyé et transformé en parc urbain tel qu’on le connait aujourd’hui.

Les monuments

• Monument de Louis Hébert : L'œuvre du sculpteur Alfred Laliberté représente Louis Hébert élevant une poignée d'épis de blé vers le ciel, offrant au Seigneur sa première récolte. Les personnages des hauts-reliefs sont : à droite, Marie Rollet, épouse de Louis Hébert qui tient un livre et instruit ses trois enfants; à gauche, une statue de son gendre, Guillaume Couillard, appuyé sur une charrue. On y retrouve aussi les noms des 47 premiers colons de Québec.

  À bien des égards, Louis Hébert et Marie Rollet ont contribué à former Québec par leur ténacité qui s’est transmise de génération en génération. Tant Louis, le premier apothicaire et agriculteur en Nouvelle-France, que Marie, la mère, l’institutrice et l’agricultrice, ont par leurs efforts incessants et leur dévouement fait prospérer la colonie.

• Monument Sir George-Étienne Cartier : Dédié à l’un des pères de la Confédération canadienne, le monument rappelle que c’est à cet endroit que fut préparé la première version de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, le document fondateur du Canada actuel.