10 monuments qui racontent l’histoire religieuse de Québec

Artiste : Jules Lasalle 
Emplacement : Basilique-cathédrale Notre-Dame-de Québec 

La Porte Sainte de la basilique-cathédrale a été inaugurée lors du 350^e anniversaire de la fondation de la paroisse Notre-Dame-de-Québec. Lorsqu’elle est ouverte, on peut la franchir et vivre une expérience spirituelle transformatrice. Si elle est fermée, on peut s’y recueillir ou tout simplement admirer ses magnifiques bas-reliefs représentant le Christ et la Vierge.  

Artiste : Lucienne Cornet 
Emplacement : Collège François-de-Laval, 1, côte de la Fabrique 

Cette œuvre célèbre les 350 ans de la fondation du Séminaire de Québec par François de Laval. Ses matériaux, le granit du pilier, le bronze de l’astrolabe et l’or du clocher, soulignent le caractère sacré de la mission des prêtres. Les formes s’élèvent vers le ciel, évoquant ainsi l’histoire qui se poursuit aujourd’hui. 

Artiste : Philippe Hébert (sculpteur) et Gustave Umboenstock (architecte) 
Emplacement : Édifice Louis-S.-St-Laurent, côte de la Montagne 

Monseigneur de Laval est le premier évêque de la Nouvelle-France et le fondateur du Séminaire de Québec. Ce majestueux monument qui surplombe le fleuve le représente debout avec sa chape, sa mitre et sa crosse, les bras ouverts dans une posture hospitalière. Au bas, des figures personnifient la religion, l’éducation, l’évangélisation et l’amour. 

Artistes : David Ouellet (architecte) et Adolphe Garneau (concepteur) 
Emplacement : Place d’Armes 

Au sommet de ce monument de style néogothique, une figure féminine élève dans ses bras une croix et une palme, symboles du triomphe de la Foi. Comportant à sa base une fontaine et des bas-reliefs illustrant les premières étapes de l’évangélisation au Canada, l’œuvre commémore l’arrivée des missionnaires récollets en 1615.   

Artiste : Jules Lasalle 
Emplacement : Place des Tourangelles 

Avec son imposante base comprenant plusieurs plaques explicatives et son élément symbolique, ce monument exprime toute la gratitude des Québécois et Québécoises envers les communautés de femmes qui se sont vouées à l’éducation depuis 1639. En hauteur, une main et une plume illustrent les valeurs du don de soi et de l’espoir.

Artiste : Émile Brunet 
Emplacement : 18, rue Donnacona 

En 1639, Marie de l’Incarnation fonde les Ursulines de Québec, première école pour filles en Amérique du Nord. Ce monument la représente le regard baissé vers deux de ses protégées, une Française et une Amérindienne. Les bas-reliefs du piédestal rappellent des moments marquants de sa vie, dont les adieux à son fils à son départ de Tours. 

Artistes : André Vermare (sculpteur) et Maxime Roisin (architecte) 
Emplacement : Place de l’Hôtel-de-Ville 

Premier cardinal canadien, monseigneur Elzéar-Alexandre Tashereau entre en fonction en 1886. Ce monument le représente, une main tendue vers la basilique-cathédrale où il officiait. Les bas-reliefs qui ceinturent le piédestal illustrent des moments marquants de sa vie : son adoration au Saint-Sacrement, sa carrière à l’Université Laval et son secours aux victimes irlandaises du typhus en 1847. 

Artiste : Jules Lasalle 
Emplacement : Jardins de l’Hôtel-de-Ville 

Misant sur le double et le contraste, ce monument rend hommage aux 11 communautés de frères qui se sont vouées à l'enseignement au Québec depuis la fin du 17^e siècle. Une flamme et une aile incisées dans la pierre, puis incarnées dans le métal représentent la transmission du savoir et l’élévation de l’esprit. 

Artiste : Jules Lasalle 
Emplacement : 32, rue Charlevoix 

En 1648, Marie-Catherine-de-Saint-Augustin quitte sa Normandie natale pour évangéliser en Nouvelle-France. Elle intègre la communauté des Augustines de l’Hôtel-Dieu, se vouant dès lors au soin des pauvres et des malades. Cette statue la représente debout, en toute simplicité, adossée à un élément d’architecture rappelant le monastère de Bayeux d’où elle est partie à l’âge de 16 ans. 

Artiste : Jules Lasalle 
Emplacement : Entre l’avenue Honoré-Mercier et la rue des Sœurs-de-la-Charité 

Mère Marcelle Mallet arrive à Québec en 1849 pour fonder les Sœurs de la Charité de Québec. Elle est ici dépeinte dans une sculpture misant sur l’action, le mouvement et l’élévation, entourée d’orphelins et d’une dame âgée. Ici et là, l’artiste a répété la douce image de la main tendue, symbole de l’amour inconditionnel.