Les restaurants du Guide MICHELIN à Québec

Tanière³, dirigé par le chef François-Emmanuel Nicol, est le seul restaurant de toute la province à se voir décerner deux prestigieuses étoiles MICHELIN – une rare distinction partagée avec un seul autre établissement au Canada.

L'établissement propose, dans son antre aux murs de pierres ancestrales, un élégant mariage entre la célébration du terroir québécois et l’exploration culinaire. Les inspecteurs du Guide MICHELIN ont louangé l’inventivité du chef et son travail minutieux de produits fins québécois, tout comme la qualité remarquable du service en salle, notamment celle du sommelier et du mixologue. Le menu dégustation à l’aveugle est une expérience destinée à surprendre, avec des plats comme Le goût du froid (un granité au thé des bois et gravlax) ou en dessert La chasse-galerie, avec son canot en nougatine sur un nuage de barbe à papa.

ARVI se démarque par sa cuisine créative mettant à l’honneur des produits de saison. L’expérience initiée par le chef Julien Masia vise à surprendre : c’est l’équipe en cuisine qui vient elle-même présenter chaque plat à table! Il n’y a aucune frontière entre la salle et la cuisine, alors qu’on peut voir la brigade à l’œuvre penchée sur la création du menu cinq services basé sur le terroir. Les noms de plats, comme crevettes/pommes/radicchio ou courgette/basilic/ricotta, représentent à merveille la simplicité et la précision de l’assiette.

Kebec Club Privé a séduit les inspecteurs du MICHELIN par son offre unique. En effet, les chefs Cassandre Osterroth et Pierre-Olivier Pelletier servent un menu gastronomique unique à l’aveugle, servi à dix convives à la fois autour d’une seule grande table. Ce menu est un véritable hommage à la cuisine québécoise. Ail noir, impatiente du cap, bouleau, tagète trouvent tous leur place dans l’assiette dans des plats exécutés avec finesse.

Le Laurie Raphaël, une institution depuis 1991, a été récompensé pour la cuisine moderne du chef exécutif et copropriétaire Raphaël Vézina. Ce restaurant familial, désormais dirigé par les enfants des cofondateurs Daniel Vézina et Suzanne Gagnon, est reconnu pour son engagement envers les producteurs locaux et le soin apporté à la mise en valeur de produits issus de la pêche durable. Les crevettes tachetées, par exemple, ont droit à un accompagnement tantôt de poires de l’île, tantôt de soba et shiitake.

Tout comme les autres restaurants du Groupe la Tanière dont il fait partie, Légende a impressionné le Guide MICHELIN grâce à son ancrage dans le terroir québécois et son dévouement aux produits exclusivement locaux. Le chef exécutif et copropriétaire Elliot Beaudoin, qui a auparavant œuvré à Tanière³, met de l’avant la cuisine boréale avec une sensibilité pour l’histoire du territoire, et crée des plats comme la tartelette au cœur de cerf ou le flétan au charbon.

Le restaurant Alentours se distingue pour son engagement environnemental d’exception. Fidèle aux valeurs de proximité et de durabilité chères au chef Tim Moroney, le restaurant ne s’approvisionne pas plus loin qu’à 150 km de Québec pour les ingrédients. Alimenté entièrement par l’énergie renouvelable (hydroélectricité, énergie éolienne, énergie solaire), le restaurant pousse son souci de l’écologie jusqu’à composter absolument tout — y compris les serviettes de papier.

Dans une atmosphère décontractée, le Battuto se consacre à une cuisine à forte inspiration italienne, y mariant les produits locaux et de saison. Un repas ne serait pas complet sans son iconique tiramisu à partager.

Le chef François Blais, l’un des mentors de la scène culinaire de Québec, a toujours maintenu la recette qui fait du Bistro B une adresse incontournable : atmosphère conviviale, service sympathique et… ris de veau réputés comme les meilleurs en ville.

Cette buvette à l’atmosphère chaleureuse incarne l’esprit du Bib gourmand, avec ses plats à partager évoquant tour à tour la France, la Grèce, l’Italie ou l’Espagne, et ses vins soigneusement choisis. Duo imbattable : la focaccia sur un air de jazz, qui provient du tourne-disque.

Chez Honō Izakaya, dans un décor minimaliste où règne le bois, on savoure des yakitoris de bedaine de saumon ou de champignons, et autres bouchées japonaises à partager. On peut aussi préférer un plat à la carte, comme le curry ou l’okonomiyaki, accompagné d’un cocktail mi-japonais, mi-québécois.

Puisque sa cuisine est partagée avec celle du Laurie Raphaël, son restaurant mère, le lueur est en mesure de servir des plats d’une grande qualité, dans une atmosphère plus festive, autour d’un grand comptoir-bar. Le tout s’accompagne parfaitement d’un cocktail signature, revisite de classiques rehaussés d’une touche locale.

Chez Melba, les classiques régionaux de la cuisine française, comme la raviole du Dauphiné, sont réinventés avec des produits du terroir dans ce petit restaurant au magnifique décor Art déco.

Au restaurant Ouroboros, les vins nature occupent une belle place dans une ambiance d’inspiration bistronomie. Qu’on y vienne pour un verre et des bouchées à partager, ou pour un plat principal, on se délecte de la fraîcheur des ingrédients, dont plusieurs proviennent d’un jardin des copropriétaires.

Fusion conviviale entre la cuisine française et la taverne japonaise, cette izakaya a comme plat phare les dumplings, qui se déclinent en version viande, poisson, légumes, boudin ou canard, selon les saisons. À déguster avec un saké d’importation privée.